Retour sur la conférence – Gaza : comprendre, dénoncer, agir depuis la Belgique
Le 18 novembre, écolo j Bruxelles a réuni citoyen·nes, militant·es et acteurs politiques pour une conférence centrée sur Gaza, où la population palestinienne fait face à une catastrophe humanitaire d’ampleur historique — un génocide dénoncé par de nombreuses organisations de défense des droits humains. Alors que les bombardements se poursuivent, que les infrastructures civiles sont détruites et que des milliers de personnes perdent la vie, une question urgente nous traverse collectivement : que peut faire la Belgique et pourquoi est-il si difficile d’agir ?
Sur scène, trois voix engagées ont apporté leur analyse et leur expérience :
🟢 Rajae Maouane, députée fédérale
🟢 Aude Gaspar, militante et fondatrice de Pourquoi devenir féministe
🟢 Manon Marée, militante à l’ABP
🎤 Discussion menée par Joseph Zaarour
Les échanges ont mis en lumière une réalité politique trop souvent tue : en Belgique, les appels à une reconnaissance claire des crimes commis à Gaza, à des sanctions, ou à l’arrêt des ventes d’armes et coopérations militaires, se heurtent aux refus ou blocages persistants des partis de droite et de centre-droit, qui freinent toute position plus ferme du gouvernement. Quand l’urgence humanitaire réclame de la clarté, ces freins contribuent à l’inaction et au statu quo.
La soirée a également été traversée par des témoignages essentiels.
Aude Gaspar est revenue sur son expérience au sein d’une des flotilles civiles parties pour Gaza, initiatives citoyennes destinées à rompre le blocus et apporter un soutien direct. Les trois récits de nos intervenantes ont rappelé que là où les institutions hésitent, la société civile, elle, avance.
Les intervenantes ont souligné l’importance de rendre ce génocide visible sur tous les plans : presse, terrain politique, manifestations, mais aussi réseaux sociaux, où chaque prise de parole, chaque image, chaque transmission peut briser l’indifférence et contrecarrer les narrations qui minimisent la réalité.
