Retour sur | Agir localement pour le désinvestissement après l’échec de Paris

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L’accord signé à Paris n’est pas à la hauteur de la crise climatique et nous pousse à agir plus localement ! En tant qu’étudiant-e-s, nous lutterons pour que notre université retire ses investissements dans les énergies fossiles !

Pendant ces deux semaines de COP à Paris, des citoyen-ne-s en nombre se sont mobilisé-e-s pour la justice climatique de manière créative et pacifique. Malgré la répression, la société civile, dont les étudiant-e-s de l’ULB, a montré sa détermination à se battre pour la justice climatique !

L’analyse du contenu de l’accord conclu à Paris est sans équivoque. Les objectifs de réduction des émissions de gaz-à-effet de serre se font sur base volontaire et non contraignante. Les annonces des États nous mènent jusqu’à présent vers une augmentation de plus de 3°C bien au-delà de l’objectif des 1,5°C pourtant nécessaire. De plus, il n’y a que des promesses pour les financements vers les pays des Sud, premières victimes des changements climatiques. Enfin, l’accord ne mentionne ni la nécessité de désinvestir des énergies fossiles ni la création d’une cour internationale de l’environnement qui pourrait juger les États et les entreprises responsables de crimes climatiques. L’accord signé à Paris n’est donc pas à la hauteur de la crise climatique et nous pousse à agir plus localement !

Afin de limiter l’augmentation de la température à 1,5°, nous savons que 80% des fossiles devront rester dans le sol. Sortir des énergies fossiles est donc indispensable à la réalisation des objectifs fixés. Nous ne pouvons pas attendre que les réserves s’épuisent, il sera trop tard ! Pas étonnant que le sujet ait été passé sous silence, puisqu’étaient présents lors des négociations les lobbies des grandes entreprises multinationales actives dans l’extraction des énergies fossiles.

Il est très clair que la mobilisation ne s’arrêtera pas avec la fin des négociations. La lutte pour la justice climatique continue désormais à une échelle plus locale, dans notre université par exemple. Avec écolo j ULB, nous avons pointé le fait que l’ULB investissait dans les énergies fossiles. C’est pourquoi nous continuons de faire pression sur notre université pour qu’elle retire ses investissements dans les énergies fossiles !

Contributions : Gil Boutaher, Clara Gruner, Mathilde Lucic, Jean-Michel Muhire et Hugo Périlleux Sanchez pour écolo j ULB

#GoForClimateJustice
#FossilFree
#Divest
#Keepitintheground

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