Deux visites ont été organisées ce mois-ci par écolo j pour découvrir le travail d’Eve-Anne HKS, qui met en avant par ses textes et photos, le témoignage de proches de victimes de féminicides : c’est leurs enfants, leurs parents, leurs soeurs, leurs amies …qui s’expriment dans ce reportage sur la violence d’actes encore trop peu référencés et trop peu considérés dans notre société. Ces femmes qui subissent des violences physiques, psychologiques, économiques … à cause de leur statut social de femme.
A Bruxelles, l’artiste nous a présenté son travail avec le soin d’offrir un temps avant et après la découverte de son œuvre pour discuter en petit groupe, partager, sensibiliser, informer sur les féminicides et ce qu’ils représentent en Belgique aujourd’hui, la non-considération des victimes du commissariat au jugement, les multiples épreuves pour celleux qui restent.
A Liège, nous avons également pu découvrir cette expo d’intérêt public à la Cité Miroir.
Nous avons appris que la violence peut s’exprimer sous diverses formes, dans les relations personnelles et intimes, de manière additionnelle. Il existe en effet 7 types de violences :
- les violences verbales
- les violences psychologiques
- les violences physiques
- les violences économiques
- les violences administratives
- les violences sexuelles
- les violences sociales
Nous avons également parlé de la Loi Féminicide adoptée en 2023 qui spécifie qu’il existe plusieurs types de féminicides :
- Le féminicide intime : homicide intentionnel d’une femme en raison de son genre et commis par un (ex-)partenaire ou un membre de la famille ;
- Le féminicide non-intime : homicide intentionnel d’une femme par un tiers en raison de son genre (par exemple dans un contexte de violences sexuelles) ;
- Le féminicide indirect : homicide non-intentionnel d’une femme en raison de son genre ou mort d’une femme résultant de pratiques dommageables aux femmes (par exemple le suicide forcé, ou encore la mort à la suite d’un avortement forcé ou d’une mutilation génitale féminine) ;
- L’homicide fondé sur le genre : la mort d’une personne résultant de pratiques dommageables fondées sur le genre pour ces personnes
Cette exposition reportage est forte et invite chacun·e à agir face à cette horreur. Cette exposition aborde de manière sensible et percutante les féminicides et leurs conséquences. Elle offre un espace de réflexion et de mémoire, en donnant une voix et une visibilité aux proches des victimes.
Retrouvons-nous dans la rue le dimanche 23 novembre pour lutter contre le patriarcat, dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faîtes aux fxmmes.
Photos prises pendant la visite par Lou Soumoy.