Retour 8 mars | Cyclo-parade

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Cette année le 8 mars à Liège, c’était 200 personnes dans la rue pour un événement fort : une cyclo-parade féministe ! Pour que Liège, ose les droits des femmes ! Pour sensibiliser le public, porter des revendications et visibiliser les combats pour l’égalité femmes – hommes.

Des associations se sont rassemblées car ce combat dépasse les clivages politiques et méthodologiques ! Le collectif a choisi de mettre en avant le vélo et par extension tout ce qui roule. Parce qu’aujourd’hui encore une femme à vélo est un véritable symbole d’émancipation des femmes. Se battre pour le droit de pédaler, c’est surtout défendre le droit de sortir de chez soi , d’être mobile, d’être présente dans l’espace public.

Malgré la pluie, nous étions nombreux.ses pour réaliser un programme ambitieux : concert de L-Slam, cyclo-parade, renommer plusieurs rues de Liège, rassemblement Place Saint-Etienne : stands associatifs, drink et concert Odessalavie The Gypsies EX-Wive’s Band !

Le Selflove Gang, GT féminisme + d’écolo j, était présent pour manifester, faire entendre ses revendications et sensibiliser à l’aide de son jeu de l’oie. Le Selflove Gang, c’est un lieu non-mixte ouvert aux femmes et minorités de genres, un groupe safe et compréhensif, avec le poing levé pour faire entendre nos revendications. Des rencontres, (ciné)-débats, ateliers, actions afin de débattre et de lutter pour les droits des femmes et des minorités de genres.

Revendications du Selflove Gang

  • Contre le tabou des règles

Abrogation de la Taxe tampon ? Pas encore ! On a seulement voté un avant-projet de loi. Nous voulons que des « protections » soient offertes gratuitement dans les Planning familiaux, les refuges pour les personnes SDF, les prisons, les institutions scolaires, les toilettes publiques voire même sur la voie publique, comme pour les préservatifs. Inscription de la composition des produits hygiéniques et promotion des produits plus respectueux de l’environnement !

  • Pour une vraie éducation sexuelle

Il est nécessaire de revoir l’éducation sexuelle et assumer l’EVRAS à une époque ou le sexisme est omniprésent, la différence mal acceptée, les violences sexuelles quotidiennes, le genre sans cesse remis en question. Ne serait-ce que parce que les premières victimes de violences sexuelles sont des mineurs, mais aussi des fois les agresseurs, il est important que l’école, les mouvements de jeunesses, les maison de jeunes, puissent libérer la parole des jeunes et des enfants et éduquer au consentement éclairé.

  • La publicité on en veut pas !

Dans un monde hypersexualisé, la publicité se sert de la femme. Un contrôle indépendant sur base législative et un code éthique plus étroit doivent être établis en amont du contenu de la publicité. Nous plaidons pour un réel un contrôle de celle-ci et des amendes pour les entreprises qui ne respecteraient pas.

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