écolo j convoqué au commissariat de police de Bruxelles suite à la plainte de Théo Francken.
Cette semaine, les coprésidents d’écolo j Laura Goffart et Thomas Van De Meersche ont été entendu au commissariat de police dans le cadre de la plainte de Théo Francken dont écolo j fait l’objet pour « diffamation, atteinte à la pudeur et outrage » (sic).
Par la voix de leurs coprésidents, écolo j assume la publication de cette caricature. Celle-ci visait à ouvrir un débat, interpeller la société civile et critiquer la politique d’asile et d’immigration du gouvernement belge. Cette politique, dont la presse avait relayé des confiscations de biens, des rafles planifiées avec quota, et la collaboration avec un dirigeant soudanais génocidaire, ne nous semble pas digne d’un état démocratique ni respectueuse des droits de l’homme.
écolo j revendique le droit à l’interpellation, à la liberté d’expression au sein d’un débat politique, portant sur des questions d’intérêt général. Dans notre pays, il est impensable d’imaginer restreindre la liberté d’expression d’opposants politiques. La censure et l’intimidation ne peuvent avoir leur place.
A ce titre, nous trouvons dangereux de faire appel à la justice pour des faits relevant de l’expression d’une opinion et d’une idée au sein d’un débat politique. Judiciariser le débat revient à chercher à intimider et dissuader les opposants politiques, alors que leur liberté d’expression est protégée par la Convention européenne des droits de l’homme.
De plus, mobiliser des ressources policières et judiciaires contre une organisation de jeunesse politique qui est restée dans le cadre du débat démocratique nous semble totalement déplacé, vu la faiblesse des moyens qui leurs sont alloués. Nous ne doutons pas que l’inspecteur qui nous à interrogé avait certainement d’autres choses plus importantes à faire ce jour-là ! La police et la justice méritent notre respect. Il est fort dommageable de voir des membres de notre gouvernement l’oublier en l’instrumentalisant à des fins électoralistes.