Nouveau gouvernement = foutage de gueule

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La Belgique a un nouveau gouvernement, mais qui y est représenté ? Définitivement pas tout le monde : moy d’âge de 48 ans, 4 femmes contre 11 hommes, que des blanc·hes.


Dans le Kern, l’organe restreint où se prennent les décisions majeures (composé du Premier ministre et de cinq vice-premiers), il n’y a que des hommes blancs. Aucune femme, aucune diversité.

Les partis qui composent cette coalition, appelée « Arizona », sont la N-VA, le MR, le CD&V, Les Engagés et Vooruit. Une alliance de droite qui annonce une politique dure contre les personnes précaires, les travailleureuses et les services publics.

Ce gouvernement se présente comme une réponse aux crises actuelles. Or, sa priorité est claire : défendre les intérêts des entreprises et des plus riches, au détriment de la majorité de la population.

 

 

 

-Article de Lisandra

Un Premier ministre nationaliste flamand, un danger pour la Belgique

Pour la première fois, un nationaliste flamand dirige le pays. 

…et pour la première fois, un premier ministre belge a été félicité par les extrêmes droites d’Europe.

les symboles sont importants, ils parlent d’eux-même et les alliances aussi” – Rajae Maouane

 

Un démantèlement des droits sociaux

Derrière les discours sur « l’incitation au travail » et « l’efficacité », ce nouveau gouvernement met en place une politique brutale contre les chômeur·ses, les malades et les travailleureuses précaires.

  • Limitation des allocations de chômage à deux ans → Passé ce délai, il faudra aller au CPAS, avec plus de contrôles et de stigmatisation.
  • Baisse rapide des allocations → On pousse les gens à accepter n’importe quel emploi, à n’importe quelles conditions.
  • Fusion possible des CPAS avec les communes → Moins de moyens, plus d’obstacles pour accéder aux aides sociales.

Le message est clair : la pauvreté serait un choix individuel. Un chômeur ou une chômeuse, c’est une personne coupable de ne pas « se bouger ».
Ce n’est jamais la faute d’un marché du travail défaillant, d’un système qui crée du chômage par ses délocalisations et son néolibéralisme, ou d’un manque d’investissements publics.

 

Plus de flexibilité, moins de droits pour les travailleureuses

Ce gouvernement se présente comme un allié des travailleureuses. En réalité, il offre tout au patronnat et rien aux salarié·es.

  • Travail dule dimanche et dela nuit généralisé → Plus de flexibilité pour les patrons, mais moins de vie sociale pour les salariés.
  • Annualisation du “temps de travail” → Les employeur·ses pourront imposer des horaires variables sans compenser.
  • Augmentation du quota d’heures supplémentaires sans sursalaire → Dans l’horeca, on passe à 450 heures, dont 360 sans compensation.

Cette politique pousse les travailleureuses à accepter des conditions de plus en plus précaires.

Appel à manifester !

Ce gouvernement ne représente pas la majorité de la population : ses mesures sont contre les travailleureuses, les jeunes, les précaires, les retraité·es, contre les fxmmes et les minorités.. 

Il n’y a qu’une réponse possible : continuons de militer, ensemble, pour sauver nos droits et faire entendre nos voix pour une société habitable.

RDV ce jeudi 13 février 2025 à 10H30 – devant Euro Clear, Bd Roi Albert II 1 à Bruxelles

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