En protestation contre la hausse du minerval des étudiant-e-s hors UE
Ce mercredi 14 mars, l’ULB organisait sa journée de la coopération sur le campus du Solbosch. A cette occasion, les étudiant-e-s de l’assemblée contre la hausse du minerval des étudiant-e-s hors UE ont perturbé le bon déroulement de la journée, en dénonçant l’hypocrisie de notre institution. Banderoles, affiches, tracts, interpellations directes, tout était là !
Par cette journée-vitrine, l’Université veut démontrer qu’elle « est très impliquée dans la coopération au développement ». Ce genre d’événement s’inscrit dans une volonté plus large de l’ULB de se présenter comme une université « multiculturelle et internationale », « ouverte à la diversité des langues et des cultures » et «engagée dans la défense des valeurs démocratiques et humanistes. » Elle déclare également être « très attachée à offrir à chacun l’occasion de poursuivre des études supérieures .»
Pourtant, confronté aux réalités du terrain, ce discours ne semble n’être que pur marketing. L’ULB, à travers l’influence de son recteur, est en train de réduire drastiquement l’accès aux études aux étudiant-e-s hors UE : à la rentrée 2016, le minerval de celleux issu-e-s des pays en voie de développement a augmenté à 4175€ ; à partir de la rentrée 2017, cette somme pourrait grimper jusqu’à 12 525€ pour l’ensemble des étudiant-e-s hors UE (sauf celleux issu-e-s des « pays les moins développés ».) Derrière les beaux discours d’ouverture et de multiculturalité portés par l’ULB, nous mettons en évidence une politique discriminatoire visant à n’accueillir que des étudiant-e-s internationaux riches et à exclure les autres, dans une logique de marchandisation et d’élitisation de l’enseignement supérieur.
le Collectif Contre la hausse du minerval des étudiant.e.s étrangers.ères