Retour sur | Visite au musée du Capitalisme

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Parfois adulé, souvent décrié, réputé indépassable ou ultime étape avant la fin de l’histoire, le capitalisme ne cesse de faire débat. Le 12 septembre dernier, écolo j Bruxelles s’est rendu au musée du capitalisme pour tenter d’y voir plus clair. Matthias, un de nos membres qui est également bénévole pour le Musée du Capitalisme, était notre guide. Retour en image sur un moment d’échange et de réflexions.

Du 15 août au 13 septembre dernier, le musée du capitalisme prenait ses quartiers à la Bourse de Bruxelles. Conçue comme une exposition itinérante et interactive, écolo j Bruxelles s’est offert le luxe d’une petite visite guidée. Dans une démarche d’éducation populaire, le musée laisse la parole au visiteur en lui offrant des pistes de réflexion à travers quatre salles thématiques.

La première de ces salles est consacrée à la définition du capitalisme. Vaste chantier que de définir un concept mouvant aux multiples facettes ! Le musée propose la définition suivante : « Le capitalisme est un système basé sur l’exigence d’accumulation de profit à travers la propriété privée ». La visite se poursuit avec quelques dates clés et une balance mettant le visiteur face aux concepts de propriété, ressources, richesses et marché.

Vient ensuite la salle dédiée à l’espoir. L’espoir qu’a et continue de susciter le capitalisme. Concept assez récent au regard de l’histoire de l’humanité, le capitalisme a profondément transformé notre monde en quelques décennies. Augmentation de la productivité, progrès technologiques et amélioration du confort de vie constituent indéniablement des avancées dont le capitalisme est en partie responsable.

Mais ces avancées doivent être contrebalancées au regard de l’exploitation toujours croissante de l’humain et de la nature. C’est la question des limites qui est adressée dans la troisième partie du musée. Les progrès humains atteints sont aussi le résultat de longues et sanglantes luttes sociales. De plus, le capitalisme mondialisé et financiarisé enferme nos politiques dans un impératif de croissance économique à court-terme, incompatible avec la préservation de notre environnement.

C’est alors que se pose tout naturellement la question des alternatives, abordée dans la quatrième et dernière partie du musée. Trop souvent réduites au slogan « There is no alternative », les alternatives au capitalisme émergent dans de nombreux domaines. Tant au niveau de l’économie que de la culture, du travail ou encore du vivre ensemble, d’autres manières de faire sont possibles. Des alternatives et réflexions qu’écolo j cherche et continuera à stimuler dans l’esprit du plus grand nombre.

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