Cette année, plus de 5000 personnes ont participé à l’action de Ende Gelande en faveur de la justice climatique. Cette action visait à bloquer les activités des mines de charbon en Rhénanie. Au final, plus de 150 personnes venant de Belgique étaient présentes !
La dynamique Ende Gelande a de particulier de porter une lecture anticapitaliste des changements climatiques. L’objectif de l’action est de dénoncer les injustices liées aux changements climatiques et s’attaque directement à la multinationale RWE responsable de l’exploitation de la mine. Le mouvement revendique également des proximités avec les mouvements féministes. Nous avons participé au « doigt » queer-féministe qui portait une attention particulière à l’inclusion dans l’action.
Entre le 24 et 28 août, les actions non violentes des activistes ont été marquées par une forte répression policière. Dès l’arrivée du bus des belges en territoire germanique, un contrôle est exécuté à la frontière avec fouilles des sacs et prise des identités des passager.ère.s du bus. La présence policière se fait ensuite sentir durant les quatre jours d’actions avec des combis contrôlant tout véhicule sortant et entrant au camp climat, des barrages policiers sur les routes à proximité de la centrale, des arrestations de masse accompagnées pour certaines de violences sur les manifestant.e.s.
La dynamique Ende Gelande se poursuit pour la COP 23 qui se déroule à Bonn en Allemagne en début novembre. La mobilisation va bientôt être lancée par Climate Express et Ende Gelande Belgium pour aller à la prochaine action de blocage de la mine, aller à la COP à vélo et faire des rassemblements en Belgique.
Crédit photos : Ende Gelände