Féminisme, une nouvelle vague, de nouveaux combats ?

Agenda

COMPLET – Liste d’attente

Le 2 mars 2016, Berta Cáceres, militante écologiste hondurienne, a été assassinée pour avoir organisé la protestation contre un projet de barrage hydroélectrique. Pour la 4ème fois, nous avons voulu la mettre à l’honneur de notre week-end de formation qui, cette année, a lieu les 17 et 18 octobre. À cette occasion, nous organisons un atelier sur le féminisme.

Depuis plusieurs années, des mouvements féministes prônant l’inclusivité et l’égalité des genres émergent. Peut-on parler d’une quatrième vague féministe ? Une vague intersectionnelle qui inclut dans la question féministe la lutte des classes, l’antiracisme, les questions LGBTQIA+ est-elle possible ? Un mouvement inclusif mais avec quelles revendications centrales ?

Pour parler de tout cela (et répondre à vos questions), nous recevrons :

  • Rokhaya Diallo, journaliste, militante antiraciste et féministe française. Cofondatrice de l’association « Les Indivisibles », elle est l’autrice de plusieurs livres et documentaires engagés, intervient régulièrement dans les médias et co-anime le podcast Kiffe ta race.
  • Juliette Rousseau, militante passée par différents terrains de lutte, du syndicalisme étudiant à l’altermondialisme, en passant par le féminisme et la justice climatique. Depuis plusieurs années, elle mêle pratique et réflexion, elle a notamment collaboré à différentes revues et médias en ligne, sur des sujets tels que les mouvements sociaux, la justice climatique ou encore les stratégies de lutte.

Les infos pratiques

 Berta qui ?

« Berta Cáceres est hondurienne, issue du peuple indigène Lenca. En 1993, elle cofonde le COPINH – le Conseil citoyen des organisations des peuples amérindiens du Honduras. A partir de 2006, elle se mobilise contre le projet de construction du barrage hydroélectrique d’Agua Zarca qui risque de priver d’eau des centaines d’habitant·es et d’expulser de nombreuses communautés. Son engagement lui vaut d’être régulièrement menacée.

En mars 2016, elle est assassinée chez elle. Une mobilisation internationale est lancée, des militant·es, partout dans le monde, demandent au Honduras une enquête impartiale et indépendante.Le 29 novembre 2018, sept hommes sont reconnus coupables et condamnés.

Le journal Reporterre note que « le tribunal a jugé que le meurtre avait été ordonné par les dirigeants de la société du barrage, Desa, en raison des retards et des pertes financières liés aux manifestations dirigées par Berta Cáceres. Les assassins payés pour tirer sur Cáceres et ceux qui ont organisé le crime ont été condamnés, mais les commanditaires du meurtre restent pour l’instant dans l’impunité. »

#CultivonsLaSolidarité & formons-nous !

Nos thématiques

Voir toutes les thématiques