Partout, par tous !

Dans le post ci-dessus, les membres du SelfLove Gang, groupe féministe en non-mixité (femmes et minorités de genre) d’écolo j, recensent quelques corps de métiers qui n’échappent pas non plus aux violences sexistes et sexuelles. Policiers, pompiers, médecins, profs, éducateurs, athlètes, politiciens, artistes… toutes ces personnes qui devraient pourtant nous protèger, nous soigner, nous inspirer, nous représenter … participent aussi à la violence systémique contre les femmes et minorités de genre.

Pour celleux qui avaient encore besoin d’en avoir la preuve, le procès des violeurs de Mazan l’a montré aux yeux du monde : …il n’existe pas de profil type du violeur.

De la même manière, en observant le profil de ceux qui commettent un féminicide, on voit qu’il n’y a pas de profil type de celui qui assassine à part qu’il s’agit dans la majorité des cas d’un homme : actuel conjoint, ex-conjoint ou ex-amant des victimes. Le seul réel point commun réside dans la victime : une femme*.

1 femme sur 5 est victime de violences sexistes et sexuelle au cours de sa vie. 26 féminicides ont été recensés en Belgique en 2023.

Ce dernier chiffre est une estimation à la baisse, les meurtres de femmes trans et des travailleuses du sexe en raison de leur genre n’étant pas ou peu recensés comme féminicide. De plus, l’Etat belge peine a collecter des données pour chiffrer ceux-ci en raison du manque de statistiques disponibles sur les victimes.

Loi #StopFéminicide

Depuis 2023, la loi #StopFéminicide prévoit de collecter et publier des statistiques (caractéristiques des victimes, des auteurs et la relation entre la victime et l’auteur). De plus, elle tient compte des victimes de tentatives de féminicide et contient des dispositions à leur égard.

Avec l’adoption de cette loi du 13/07/23 portée par Sarah Schlitz (alors secrétaire d’Etat à l’Egalité des genres), la Belgique devient le 1er pays européen à établir une loi globale contre les féminicides, bien que des efforts restent à être fournis en la matière. Visant à prévenir et lutter contre ceux-ci, elle définit quatre catégories de féminicide et les formes de violences pouvant le précéder :

• Le féminicide intime (par un.e partenaire);

• Le féminicide non intime (par un tiers);

• Le féminicide indirect (après des violences);

• L’homicide fondé sur le genre.

Pour s’unir et dire STOP aux violences sexistes et sexuelles, rendez-vous en manif ce dimanche 24 novembre 2024 à 14H, place Poelaert à Bruxelles !

Départ groupé avec le SelfLove Gang prévu ! Contacte esther.marneffe@ecoloj.be pour être ajouté.e au WhatsApp de la manif !

– Article rédigé par Fanny et Mathildes, membre du SelfLove Gang